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PrÉSentation

  • : Moul Boul expérience
  • : Déambulations, observations et divagations d'un jeune journaliste français à Montréal.
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 20:42

Je voulais mettre du piment dans mon existence. Beaucoup. Quitte à ce que ça m'arrache la gueule. Force est de constater que la dose est forte et qu'elle pique un peu les yeux.

Après 7h30 de vol, un retard d'une heure au décollage en raison de fortes turbulences entre la France et l'Angleterre, deux heures de queue à l'immigration canadienne, 45 minutes de navette pour se rendre en centre ville et six heures de décalage horaire, me voilà enfin à Montréal. Que tous ceux qui comme moi trouvent à la base l'accent québecois charmant, ou à défaut hilarant, avalent leur langue et s'étouffent avec. A l'échelle d'une ville, c'est insupportable! Je vis dans le quartier résidentiel et (trop?) calme de Rosemont. Ca sonne comme du Beverly Hills, mais c'est nettement plus froid. Quoique, selon les locaux, la température est presque estivale. Un petit -9 au garot, c'est à peine si l'on supporte le pull.

Je n'ai pas encore vu grand chose de la ville. Pour l'instant, je me débat avec le décalage horaire et les furieuses envies de roupiller sur les coups de 16 h (22h en France). Ma principale sortie de la journée a consisté à acheter un adaptateur pour les prises françaises et à découvrir le charme des malls de quartiers; immenses, déserts et surtout sans aucun rapport avec nos carroufs locaux. C'est tout juste si l'absence d'histoire culinaire du Québec et plus générament de l'Amérique du Nord ne se lit pas sur l'emballage des fromages décomposés.

Bon, vous l'aurez compris à la lecture de cette première note, je suis un peu coup de blues Nicolas. Je ne me sens pas encore chez moi. Ca va évoluer. La communauté de langue n'aide que peu dans le processus d'identification culturelle.

Ah, j'allais oublier. La presse locale n'échappe pas au phénomène Ségo-Sarko. Dans un long éditorial consacré à Naboléon, Christian Rioux du Devoir s'interroge avec pertinence sur l'opportunité du slogan du candidat UMP : "Tout est possible". Perso, je pense avoir la réponse.

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commentaires

L
Bon t'as fini de faire pleirer la veuve et l'orpheline: t'es au pays du Caribou au mois de Janvier et y gèle à peine, même tu peux sortir ton zizi pour faire pipi; tu coloques avec deux bombasses, Canadiennes de surcroit, c'est à dire chaudasses!!; et en plus la bande de SDF des favellas de Buenos Aires embauchée par Benji pour t'empêcher définitivement de revenir ne t'as visiblement pas encore pécho (sont pas près de toucher leurs pesos ceux là!!).<br /> Alors on se remue méninge, on se rappelle qu'on est parti sur les traces d'Albert Londres, on se sort les doigts du cul, quoi!!!! en bon Français...et on part à la chasse au scoop, bordel!!!<br /> Bises<br /> Ton frère qui t'aime<br /> PS: Pitou est rentrée et bien rentrée...
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C
Oh Moul Boul, c'est quoi ce message à la gomme... Ah peine arrivé que déjà ça voudrait courir le scoop (en si peu de temps, cela n'arrive qu'à Darnaud), avoir des filles à ses pieds et une ambiance de ouf... Heu pour la bouffe, je compatis (on pourra toujours te faire un colis).Courage Clem. Suis sur que le pays du Caribou adorera tes histoires de meurtre avec un couteau à sashimi ou autres divagations dont tu as le secret.Oudelaliement,Clo
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